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le sang blanc

Le sang blanc

Pascal Bezard


Résumé


Une histoire authentique où Pascal BEZARD nous fait vivre un an de la vie de Max, atteint d’un lymphome, un fait de vie qui peut toucher chacun de nous. Beaucoup de moments d’humour, de dérision, de réflexion, sur un rythme soutenu ou au point mort, jalonnent ce parcours atypique plein de pudeur et d’émotions. L’auteur nous fait partager, dans l’ombre de Max, les thèmes qui lui sont chers et son amour pour la littérature, tout en laissant le soin au lecteur d’interpréter et de s’interroger afin de comprendre.

Certains passages peuvent être difficiles pour les plus sensibles. Pour des raisons qu’il juge suffisantes, l’auteur a omis de faire figurer les noms de nombreux personnages ou les a modifiés. Ce livre peut être tenu pour un roman ou une œuvre autobiographique, mais il est toujours possible d’imaginer que ceci a été rapporté comme un fait et en aucun cas comme un témoignage. 



Mon avis




Je remercie Pascal Bezard pour m’avoir proposé de découvrir son roman.

Lorsque j’ai tourné la dernière page, je dois bien avouer que j’étais chamboulée, émue par cette histoire. Est elle une autobiographie, une biographie ou une envie de la part de l’auteur de partager un moment de la vie de la vie de Max. D’ailleurs je me pose toujours la question...


On dit toujours que l’on en apprend tous les jours et ce proverbe est véridique. Je ne savais pas du tout à quoi cela faisait référence. Quand j’ai lu le titre et observé la couverture, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.

On donne des surnoms aux gens alors pourquoi une maladie n’aurait pas un « surnom » moins agressif que celui qu’il a en réalité. Je vous laisse découvrir le nom de celle-ci en lisant ce roman.


On a diagnostiqué une maladie à Max, celle qui vous donne froid dans le dos et qui vous retourne l’estomac. Affronter la maladie, lui tenir tête, voilà le credo de Max, mais heureusement Lola est à ses côtés pour le soutenir.

On se rend compte de l’importance de l’entourage, de leur soutien émotionnel pour combattre, avancer et surtout ne rien lâcher.

Ce qui fait la différence de ce roman c’est que l’auteur ne se contente pas de relater le ressenti du malade. Il partage aussi la douleur, les émotions de Lola (femme de Max). Pascal Bezard imbrique tout au long de l’histoire le ressenti de chacun. Les 2 histoires se côtoient et ça été un peu déstabilisant, mais enfin de compte j’ai trouvé l’idée intéressante et innovante.

On suit l’évolution de la maladie au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Les changements mentaux et physiques de Max se dévoilent en toute pudeur, mais en gardant le réalisme des douleurs, des joies, de l’espoir. Se battre, souffrir et trouver une raison chaque jour de mettre un pas devant l autre. Continuer d’avancer. Sa motivation et sa détermination il les trouve dans le soutien sans faille de Lola. Aucune concession, l’histoire ne décrit pas que l’espoir de vivre, mais aussi tous les inondé la vie de tous les jours. Mais seul la nuit dans sa chambre d’hôpital, Max a trouvé une source d’espérance. Ce petit plus qui vous donne de la force et qui pourtant en temps normal serait anodin et insignifiant.

Mais nous découvrons aussi la bienveillance d’une équipe médicale et leurs choix pour le bien-être du patient. Ils sont un élément central du récit. Leur volonté de soutenir, à porter leur patient à bout de bras jusqu’à une amélioration voire une guérison.

Une magnifique histoire poignante, mais qui ne tombe pas dans l’excès de bons sentiments, il y a inclus les bons comme les mauvais moments. Il y a un juste dosage des sentiments. J’ai ressenti une réelle envie de partager ces instants douloureux, mais criant de vérité.

Bravo pour ce roman. Il m’a fait passer un bon moment avec pour objectif mieux comprendre les malades et leur vécu.

Je vous souhaite d’être lu et partagé. À très bientôt j’espère...

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